Biographie
MAU est la signature de l'ensemble de l'oeuvre d'Emmanuelle Henry, artiste auteur.
Son oeuvre picturale figurative puise ses inspirations graphiques dans les grands mouvements du début du 20ème siècle tels que le cubisme et le surréalisme.
Des mouvements de prédilection pour l'artiste car ils ont engagés et marqués, autant que la photographie en a été un vecteur, la rupture avec la tradition classique et la peinture académique.
Dans sa représentation technique, elle travaille à élaborer, en peinture, des rendus graphiques appliqués, emprunts cette fois, à des techniques contemporaines telles que l'art urbain ou l’art digital.
Après une formation à l'Ecole Nationale Supérieure d'Art et de Design de Nancy où elle a étudié le design graphique via l'infographie, l'image numérique assistée par l'ordinateur, Emmanuelle a engagé sa carrière professionnelle dans le milieu de la Finance.
Elle se passionnera durant 16 ans pour le management, une activité exaltante et reflet de son goût pour la relation humaine et ses effets qui sont, également et depuis toujours, à l'essence de l'ensemble de son oeuvre figurative.
En 2021, Emmanuelle Henry ose des oeuvres minimales typographiées.
Ceci n'est pas le commencement d'une transition pour l'artiste auteur mais la continuité d'une réflexion entamée des années auparavant, durant ses études supérieures, à l'Atelier National de Recherches Typographiques (ANRT) à Nancy et à l'école de LACAMBRE à Bruxelles.
Ces oeuvres typographiées et vidéos, issus de la série 'L'ART DE RIEN', interrogent et questionnent notre rapport à l'image plastique et artistique avec autant d'humour que de pertinence.
Une réflexion sensible et sensée que nous vous invitons à découvrir.
Formations
Prix obtenus
'En ce qui concerne la Bourse Sadler destinée à un élève de l’Ecole des Beaux-Arts, elle a été accueillie avec un bien sympathique enthousiasme par sa bénéficiaire, Mademoiselle Emmanuelle Henry. Elle aussi a fort bien maîtrisé sa scolarité puisqu’à 19 ans elle se trouve déjà en 2ème cycle de l’Ecole. Mais elle a choisi de parcourir celle-ci non pas comme on pourrait le penser dans les département “ Arts ”, où on est censé faire quelquefois de la peinture ou de la sculpture, mais dans celui, beaucoup plus structuré et plus professionnel, de la “ Communication visuelle et audiovisuelle ”. Elle s’y accommode fort bien de son travail d’illustratrice et de graphiste et marie avec bonheur et sans difficultés les techniques les plus anciennes comme les plus nouvelles.
C’est pourtant, paradoxalement, pour ses activités en dehors de l’Ecole que nous avons tenu à la distinguer. Mademoiselle Henry nous en narre les péripéties : rappelant que, depuis sa plus tendre enfance, elle a mené avec la peinture ce qu’elle nomme “ une histoire d’amour ”, n’omettant pas de remercier ses professeurs d’art plastique qui, au collège et au lycée, ont favorisé cette vocation, elle insiste sur les raisons particulières qui lui feront marquer l’an 2000 d’une pierre blanche. On la comprend aisément : en mars, sous des pressions amicales, elle se décide à présenter pour la première fois ses peintures au public, à l’exposition MAV, organisée à la Bibliothèque de la Faculté des Lettres. Un journaliste la remarque. Madame Gil Georges, Présidente de l’Association des Femmes peintres, tient à la rencontrer et l’incite à présenter une œuvre à la récente exposition des Artistes Lorrains aux Galeries Poirel. Coup d’essai, coup de maître puisqu’elle y obtient le Prix de la Jeune Peinture et le Prix Spécial du Jury. Plus récemment encore, elle propose à la IXème Biennale de peinture des Conseils Généraux de Lorraine, une œuvre qui ne passe pas inaperçue aux yeux du jury : en effet, même si on y retrouve, ce qu’on lui pardonnera aisément, quelque influence de Picasso, Fernand Léger ou Roger de La Fresnaye, il s’y affirme une volonté, fort louable chez une si jeune artiste, de trouver sa propre voie.
Toute disposée à croire à une sorte de conte de fées, Mlle Emmanuelle Henry accueille ces événements avec ravissement mais également avec une lucidité de bon augure, sachant qu’il lui faut travailler ferme pour confirmer tout cela.
Au nom de la Commission des Prix Artistiques, nous lui souhaitons de conserver toutes ses qualités et d’obtenir, de ce fait, les plus gratifiants succès.'
Articles de presse
Oeuvre inscrite au parcours artistique urbain ADN (Art Dans Nancy).
Financé par la Ville de Nancy.
